Les cartouches d’encre pour imprimante

Print, Pratiques No Comments »
Les cartouches d’encre pour imprimante

Coûtant en moyenne 1500€ le litre, l’encre pour imprimante est un produit de luxe. En France, près de 190 millions de cartouches d’encre pour imprimante laser ou à jets d’encre sont consommées chaque année. Depuis 2003, le réseau ASAH (Association au Service de l’Action Humanitaire) collecte les cartouches d’imprimantes, anticipant ainsi les nouvelles directives européennes sur le recyclage des déchets bureautiques. Leur revente sert à financer des projets de solidarité internationale.

Le problème du prix

Le prix des cartouches d’encre pour imprimante constitue un frein au loisir numérique.
Alors que les consommateurs ont l’impression d’une baisse des prix, la contenance des cartouches a diminué, passant de 25 ou 30ml à 20 ou 10ml seulement. Parallèlement, le prix des Imprimantes a tellement diminué qu’il est presque plus économique d’en racheter une que de remplacer le jeu complet des cartouches…
Ce marché est très concurrentiel : les fabricants d’imprimantes recommandent leur propre marque de consommables et bloquent parfois la production de cartouches compatibles par d’autres fabricants.

La technologie des cartouches

Les modèles d’imprimantes actuels comportent au minimum deux cartouches, dont l’une imprime en noir et l’autre contient les couleurs primaires (cyan, magenta, jaune) réunies dans un même boîtier.
Les modèles plus haut de gamme, notamment ceux destinés à l’impression de documents photographiques, utilisent des cartouches mono-couleur dont les nuances plus subtiles (avec par exemple un cyan et un cyan clair…) permettent une meilleure impression.
Les cartouches d’encre pour imprimante comportent généralement un ou plusieurs réservoirs contenant de l’encre emprisonnée dans un feutre, une tête d’impression pour chaque réservoir (mais cet élément est facultatif car la tête peut se trouver sur l’imprimante elle-même) et une puce électronique, également facultative mais assez répandue chez Epson, permettant à l’imprimante de connaître le niveau d’encre (elle “bloque” la cartouche quand les réserves sont épuisées).

Quel type de cartouches choisir ?

Il existe deux principaux types de cartouches d’encre pour imprimante à jet d’encre :
- celles intégrant une tête d’impression (par exemple, les cartouches HP et Lexmark) sont les plus onéreuses mais évitent les problèmes d’usure et d’encrassage des buses
- les cartouches réservoir (Canon et Epson) sont nettement moins coûteuses mais, lors du remplacement de la cartouche, l’imprimante effectue plusieurs cycles de nettoyage et consomme une partie de l’encre neuve (environ 10 à 20%).
Les réservoirs à encres séparés permettent de ne changer que la couleur manquante, mais il faut faire attention au prix des cartouches à l’unité, pour être sûr d’y gagner.

Les contraintes de fabrication de l’encre

Les encres sont à base de solvants et d’eau et utilisent comme matière colorante soit des pigments, qui ont une excellente tenue à la lumière, soit des colorants, qui s’altèrent avec le temps.
Dans les cartouches d’encre pour imprimante, l’encre doit être assez fine pour ne pas boucher les buses de la tête d’impression et doit pouvoir supporter une température de 300 à 400°. Elle ne doit pas être corrosive pour la cartouche en Plastique et doit avoir des propriétés d’absorption et de séchage rapides sur le support imprimé. Les fabricants consacrent une grande partie de leurs budgets à la composition de l’encre, afin de trouver la fluidité idéale.
Pour les cartouches d’une même série, les constructeurs font fabriquer le Lot d’encre en une seule fois, pour obtenir un rendu des couleurs identique. En effet, la fabrication d’une encre fait intervenir des procédés chimiques si complexes qu’il est très difficile d’obtenir deux encres de caractéristiques identiques d’une fabrication à l’autre.

Réaliser des économies sur les cartouches d’encre

Pour réaliser des économies, il est désormais possible d’acheter des recharges compatibles avec la plupart des modèles d’imprimante. Ce secteur représente environ 10 % du marché des cartouches d’encre pour imprimante.
On peut aussi faire remplir ses cartouches d’encre pour imprimante par des entreprises qui ne fabriquent que l’encre. Le leader mondial de ce secteur est Cartridge World.

Recyclage

Les cartouches d’encre pour imprimante comportant d’une tête d’impression intégrée peuvent, sous certaines conditions, être recyclées deux ou trois fois. Cette opération consiste en un nettoyage complet avant de les recharger en encre et de les tester.
Or, plus de 80 % des cartouches achetées en France sont jetées après utilisation, générant des déchets considérables. Avec 10 % du marché occupé par les cartouches de seconde vie, la France se place loin derrière l’Allemagne (20 %) ou les États-Unis (30 %).

Photocopieur

Print, Pratiques No Comments »
Photocopieur

Un photocopieur est un appareil de bureau permettant de reproduire des documents rapidement et à bas prix. Nous vous proposons de découvrir l’histoire et le fonctionnement de cette machine très courante, ainsi que les critères à prendre en compte pour bien choisir une photocopieuse.

Présentation

Un photocopieur, qui est également désigné par le nom féminin de “photocopieuse”, est un appareil permettant de reproduire des documents selon un procédé dit xérographique.
Les photocopieurs ont l’avantage de produire des copies rapidement et à faible coût et constituent la meilleure solution lorsque le nombre d’exemplaires à reproduire est relativement peu élevé.

Histoire

Le procédé xérographique qui est à la base du fonctionnement d’une majorité de photocopieurs a été présenté en démonstration par Chester Carlson en 1938.
Ce procédé est une technique d’électrophotographie, dont le principe général a vraisemblablement été découvert par le physicien Jean-Jacques Trillat dès 1935.
En 1938, une petite société américaine décide de l’exploiter commercialement.
Le premier photocopieur xérographique ne sera commercialisé qu’en 1959, sous le nom de 914, après quatorze ans de développement.
Lorsque le brevet d’invention arrive à échéance, au début des années 1970, la société Xerox est devenue une multinationale détenant 95 % du marché des duplicateurs.

Fonctionnement

L’immense majorité des photocopieurs utilisent le procédé xérographique évoqué ci-dessus.
Le photocopieur comporte un cylindre métallique recouvert d’une couche de matériau semi-conducteur : le tambour ou photoconducteur.
Le matériau semi-conducteur, qui était à l’origine du sélénium, a la particularité de devenir conducteur quand il est éclairé.
Pour réaliser une copie, on charge positivement la couche de semi-conducteur d’électricité statique et on projette l’image à reproduire sur le tambour via un objectif et des miroirs.
Les zones claires l’image rendent la surface semi-conductrice électriquement neutre.
On applique ensuite le toner (une poudre très fine de carbone noir), chargé négativement en électricité, de telle sorte qu’il adhère au tambour uniquement sur les zones encore chargées positivement, c’est-à-dire les zones sombres de l’image.
On fait passer contre le tambour une feuille de papier, à laquelle on a appliqué une charge électrique pour que les particules de carbone y adhèrent.
Enfin, la feuille est chauffée pour fixer définitivement le toner, qui fond et s’incruste dans les fibres du papier.

Cas particulier des copieurs numériques

Les copieurs numériques utilisent le principe décrit ci-dessus, mais de manière inversée.
Dans ce type de photocopieur, le toner est attiré par les parties du tambour qui ont étés exposées à un faisceau laser et qui correspondent aux parties sombres de l’image à reproduire (la puissance du faisceau variant en fonction de l’intensité colorée de chaque pixel).

Nouvelles fonctionnalités

Les modèles récents de photocopieur sont dotés d’un processeur, d’un disque dur et d’un modem qui permettent de les utiliser comme des Imprimantes à travers un réseau informatique ou comme des scanners de documents.
Ils permettent de stocker un document sous forme numérique directement sur le disque dur, ou en transférant les données sur un ordinateur connecté à la machine.
Les photocopieurs connectés possèdent généralement une interface Web servant à paramétrer ou à surveiller à distance l’état de l’appareil, ce qui facilite les opérations de maintenance et de remplacement des consommables.

Choix d’un photocopieur

Le choix d’un photocopieur analogique ou numérique, noir et blanc ou couleur dépend du type de document à reproduire et de la qualité souhaitée (résolution en points par pouce allant de 200ppp pour les copieurs bas de gamme à 1200ppp pour les modèles haut de gamme).
Un copieur analogique est moins cher et plus facile à installer, tandis que le numérique offre de meilleures restitutions et de multiples fonctionnalités (imprimante, scanner, fax).
La vitesse de l’appareil se mesure en copies par minute (cpm) ou en pages par minute (ppm) et constitue un critère de choix important, si vous effectuez un nombre important de copies.
Certaines options améliorent les performances de la machine et permettent un gain de temps : ergonomie des commandes, autonomie des bacs papiers, chargeur automatique de documents, copie recto verso.
Autre critère à considérer, l’autonomie des consommables varie selon le type de documents reproduits (textes, photos) et selon les techniques employées par le copieur.

Tablette graphique

Print No Comments »
Tablette graphique

La tablette graphique est un périphérique permettant de dessiner avec précision sur un ordinateur. Ce matériel, qui se compose d’une surface plane et d’un outil de pointage, s’adresse plus particulièrement aux infographistes.

Tablette graphique

Présentation

Une tablette graphique est un périphérique de saisie qui peut se connecter à l’ordinateur par un câble USB ou par une connexion sans fil de type Bluetooth.
Elle se compose d’une surface plane active de faible épaisseur de format A6, A5, A4, ou A3 (la “tablette” proprement dite) et d’un ou plusieurs stylets.
Il ne faut pas confondre ce périphérique de saisie avec la palette graphique, qui est la transposition de la palette du peintre sur l’ordinateur.

Utilisation

Comme son nom l’indique, la tablette graphique s’adresse en priorité aux infographistes qui l’utilisent en association avec un logiciel d’infographie (éditeur graphique, logiciels de retouches d’images, de vectorisation, d’illustration, de 3D ou de dessin technique).
La tablette et le stylet s’utilisent à la manière d’une feuille de papier et d’un crayon et permettent de dessiner sur un ordinateur avec une précision et une maniabilité beaucoup plus grandes qu’en utilisant une souris.
Ce matériel permet aussi d’obtenir des effets variés, dont certains sont impossibles avec une simple souris, et de retrouver les réflexes du dessin traditionnel (par exemple, le retournement du stylet pour l’utiliser comme une gomme ou la pression sur la pointe du stylet).

Le stylet

La reconnaissance du stylet comme un outil de navigation du curseur est possible sur n’importe quel système informatique (Mac, PC, Unix), à condition d’installer préalablement un driver.
Le stylet peut donc en théorie remplacer la souris pour la manipulation des fenêtres et des menus déroulant et contextuels, mais on l’utilise surtout avec les logiciels d’infographie.
Certaines des fonctions et options proposées par les logiciels d’infographie concernent d’ailleurs exclusivement la tablette graphique.
Dans les meilleures conditions d’utilisation, le traitement numérique du tracé est instantané. Un décalage entre le trait à main levé et la réalisation de son tracé peut survenir en cas de mauvaise gestion du traitement de l’image par le logiciel d’infographie ou par l’ordinateur.

La tablette

La tablette graphique comporte un système de quadrillage qui permet de repérer très précisément la position du stylet, ainsi que sa navigation sur la surface active.
Un signal magnétique, qui s’étend à 1 centimètre au-dessus de la surface elle-même, permet la reconnaissance du stylet sans qu’il y ait une pression.
La reconnaissance de la pression est variable selon les constructeurs.
La tablette récupère les informations de positionnement, de pression, de vitesse, mais également d’inclinaison et de rotation (selon les modèles de stylet) et les code pour qu’elles puissent être interprétées par les logiciels d’infographie.

Historique

Les ancêtres de la tablette graphique sont les tablettes sonores ou Spark.
Elles utilisaient le son pour repérer l’emplacement du stylet sur une tablette constituée d’une multitude de microphones.
C’est en 1964 qu’est apparue la première tablette pouvant s’apparenter aux modèles actuels, la Rand Tablet, également appelée Grafacon (de Graphic Converter).
Il faut néanmoins attendre 1984 pour voir apparaître la première tablette destinée au public, la KoalaPad, créée pour l’Apple 2 mais pouvant être adaptée à tous les micro-ordinateurs de l’époque.

Types de tablettes

On distingue deux types de tablette graphique :
- Les tablettes traditionnelles ont une surface active opaque qui gère la pression et le mouvement du stylet tandis que la visualisation du tracé se fait sur l’écran du moniteur. Ce matériel nécessite donc un apprentissage, puisqu’on ne peut regarder ni le support ni la main qui dessine.
- Les tablettes à écran LCD, avec affichage à cristaux liquides sont plus récentes et plus chères. Dans ce cas, l’écran sert de surface active, ce qui permet de retrouver la coordination du regard, de la main et du support. Ce type de tablette nécessite une alimentation électrique, un adaptateur DVI/VGA et une prise USB, la tablette faisant office de moniteur.

Webdesigner Flash Graphiste Freelance Developpeur Flash Webdesigner Casablanca Création de site en Flash Dynamique webdesigner maroc realisations services hebergement au maroc traduction des sites web au maroc devis gratuit siteweb maroc internet formation sur internet au maroc formation multimedia au maroc Traducteurs de sites Web au marocWebdesign Maroc, Web Design Maroc Traduction Maroc, Flash Maroc, Formation Maroc, Multimedia Maroc, Interprétariat Maroc, Web Agency Maroc, Web Maroc, Agence Conseil en Communication Maroc, Communication Maroc, Agence Conseil Maroc, Consulting Maroc, Tourisme Maroc, Développement Web Maroc, Outsourcing Web Maroc
CSS design Maroc