Ce que voit l’utilisateur

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L’utilisateur qui arrive pour la première fois sur votre page ne verra absolument pas les mêmes choses que vous. Les heures de travail passées sur la page en ont changé votre vision, si bien que vous savez aussitôt où sont les informations importantes. Ce n’est pas le cas de vos visiteurs.

Il n’existe pas de “parcours de lecture” commun à tous les utilisateurs. Le trajet que fera l’oeil d’un visiteur sur une page dépend de ce qu’il cherche, des visuels utilisés, de son intérêt pour l’information, etc. Une chose est sûre : l’utilisateur ne lit pas les pages, il les scanne ! L’utilisateur parcours la page en ne s’attardant que sur les morceaux d’information qui l’intéressent. Cet effet est encore plus accentué lorsqu’il s’agit de chercher quelque chose de précis. Par exemple, pour acheter un billet pour un spectacle, l’oeil ne verra que les termes billet, ticket, achat, acheter, réserver…

De la même façon qu’il fait une sélection des termes, l’utilisateur a aussi une préférence pour certaines zones de la page. Sur le schéma ci-dessous, on voit quelles sont les zones sur lesquelles l’utilisateur va plus probablement poser son regard [Nogier 00].

Schéma des zones les plus regardées sur une page webCes observations suggèrent plusieurs conseils quant à l’organisation de votre page et de son contenu :

  • Tenez compte des conventions du web (navigation en haut ou à gauche, logo en haut à gauche, informations importantes au centre en haut de la page… Lire le conseil sur les conventions).
  • Veillez à utiliser des mots-clefs clairs et concis pour faciliter la recherche de l’utilisateur.
  • Regroupez les informations de même nature. Vous pouvez utiliser des moyens visuels pour identifier ces groupements (couleur de fond, typo, cadre…).


Enfin, pour d’autre informations sur le trajet de lecture des utilisateurs sur une page web, nous recommandons la lecture du compte-rendu d’une étude d’eye-tracking (procédé qui permet d’enregistrer les mouvements de la pupille d’une personne devant un écran d’ordinateur)

Le référencement manuel

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Faut-il enregistrer manuellement son site dans les moteurs ?

Non, la plupart des moteurs comme Google et Fast répertorient automatiquement les nouveaux sites sur la toile grâce à un spider qui tourne 24h sur 24. Cependant le temps de référencement peut être plus ou moins long. Si votre site parle du prochain concert à Paris, vous avez tout intérêt à accélérer le référencement par un enregistrement manuel auprès des moteurs les plus connus.

Comment se fait le référencement manuel ?

Il faut faire la différence entre un moteur et un annuaire (ou répertoire).

Moteur : il n’est pas nécessaire mais il diminuera le temps d’indexation. Vous avez la possibilité de proposer la page principale d’un site (index) ou une page en particulier. La soumission d’une page particulière “force” le moteur a vérifier le lien et donc le référencement du site sera plus rapide. Mais attention, une soumission par jour maximum. Ajoutez une URL sur Google.

Annuaire : un lien y est généralement consacré sur la page d’accueil (”Suggérer un site”). Rien ne garanti qu’il sera indexé. Les propriétaires de l’annuaire estimeront si oui ou non le contenu est intéressant pour être répertorié dans leur base de données.

Quid des solutions payantes ? Comme sur Yahoo! La formule payante (250 euros et 500 euros pour les sites plus coquins) garantit simplement que le site sera traité plus rapidement. Ce qui ne veut pas dire qu’il sera accepté par ses responsables, ni qu’il aura un meilleur référencement. Les raisons du refus peuvent être diverses : pages en construction, contenu insuffisant, texte dans une langue étrangère, propos indécents, etc.

Un site gratuit et très pratique permet de savoir un trois clics si votre site est référencé ou non sur un moteur, et vous propose un lien direct vers la page de soumission manuelle :
» http://www.soumission-manuelle.com/

Suis-je obligé de passer par un référencement manuel ?

Le référencement peut sembler une tâche fastidieuse et répétitive. Des logiciels spécialisés ont été développés pour soumettre vos pages automatiquement aux moteurs, gratuitement ou pour une somme modique. Ce genre de service est souvent décevant, car les moteurs évoluent vite et les changements ne sont pas répercutés dans ces pages ce qui rend leur utilisation impossible.

Autre inconvénient, les moteurs détectent les soumissions provenant des procédures automatiques et bloquent les inscriptions. De toute manière, rien ne sert de se référencer sur un maximum de moteurs car seuls quelques moteurs se partagent plus de 90% du marché. Mieux vaut donc passer par une inscription manuelle pour les moteurs les plus importants.

Et si vous n’avez pas le temps de vous embarrasser avec toutes ces techniques, il existe des sociétés spécialisées dans le domaine. Seul hic, tout travail mérite salaire. Comparez les offres avant de vous jeter sur le premier venu.

L’achat de mots-clés

Certains moteurs (Google, Overture, Espotting) permettent d’acheter des mots clés sur le principe du coût par clic (CPC) et qui améliore votre positionnement. Vous payez un prix fixé par un système d’enchères chaque fois qu’un internaute tape votre mot et clique sur votre lien publicitaire.

Les bases du référencement

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Le contenu est roi

Avant de trouver un site facile à utiliser ou non, il faut d’abord le trouver. Il est donc indispensable de favoriser son référencement en appliquant les bonnes méthodes. Le sujet est vaste, mais s’il ne fallait retenir qu’une chose, ce sont les conseils de David Degrelle (expert en référencement) quand on lui pose la question “Qu’est ce qui fait monter un site dans les moteurs ?”.

Le contenu, les échanges de liens pertinents, le contenu, le rafraîchissement régulier du contenu, content is “still” king !

Quelle différence entre un moteur de recherche et un annuaire ?

Moteur de recherche : robot très performant (appelé aussi spider ou crawler) qui exécute une recherche par mots-clés. Contrairement à l’annuaire, le moteurs de recherche n’ont pas besoin d’une intervention humaine. Ils passent au peigne fin l’ensemble des pages web enregistrées dans sa base de données. Les pages trouvées contenant le mot-clé sont affichées sous forme de liste.

Annuaire : répertoire organisé de manière hiérarchique. Il répertorie les sites web (et non des pages comme les moteurs) par catégorie, sous-catégorie, et ainsi de suite. C’est une recherche en entonnoir; on passe d’un sujet général pour arriver à des thèmes ciblés.

Si les moteur ratissent la toile 24h sur 24 à la recherche de nouvelles pages, l’annuaire agit différemment. Ce sont des humains qui décident si oui ou non un site proposé est ajouté à leur base de données. Les balises meta sont donc totalement inutiles. Le travail est nettement plus lent mais au profit de la qualité du contenu. Yahoo, Nomade et Voilà sont trois annuaires francophones les plus utilisés.

Les annuaires, les moteurs c’est tout ?

Il existe encore une troisième catégorie non négligeable pour se faire connaître : les annuaires spécialisés. De nombreux sites thématiques se présentent sous forme de pages de liens, répertoires de recherche, portails… Ces outils, de taille plus modeste, couvrent chacun un domaine précis mais de façon plus approfondie, plus exhaustive. Le webmaster chargé d’un outil spécialisé sera généralement un expert dans le domaine traité; il se montrera donc extrêmement sélectif. Il n’acceptera d’inclure un site dans son répertoire ou portail que si celui-ci apporte une réelle valeur ajoutée.

Les outils de recherche spécialisés ne reçoivent pas des millions de visiteurs chaque jour. En revanche, chaque visiteur est réellement intéressé par le sujet traité et est donc un client potentiel pour vous. Pour trouver ces annuaires spécialisés, utilisez un moteur ou un annuaire classique et tapez les mots “répertoire VTT” par exemple ou “portail cyclisme”.

Les meta-tags

Les metas sont des balises à introduire à la main dans son code source. Elles se placent de préférence dans le <head> juste après la balise <title>. Ces informations sont utilisées par certains moteurs de recherche pour référencer votre site.

Pour le référencement, les plus importantes sont celles qui donnent une description du site (en une phrase, ou par mots-cles) : Exemple de bannière Meta

Idéalement, vos Meta doivent figurer sur toutes vos pages, mais doivent aussi être différentes sur chacune d’elles en fonction du contenu. Elles doivent être concises et refléter le contenu de la page.

Il peut être opportun de compter parmi vos mots-clés les termes encodés par erreurs ou par inattention ainsi que les erreurs orthographiques fréquentes. Mettez-vous dans la peau des visiteurs à la recherche de votre contenu. Quels sont les mots qui identifient le mieux l’activité de votre entreprise ?

Pour gonfler la fréquentation de ses visites, il est très tentant d’aller piquer les mots clés de son voisin, mieux de son concurrent. Prenez soin d’indiquer des mots-clés en rapport avec le sujet de votre site et n’ajoutez jamais le nom des marques si vous en avez pas les autorisations explicites. Celles-ci sont protégées par le droit d’auteur.

Le titre

C’est certainement le critère essentiel pour les moteurs de recherche. Chaque page doit contenir un titre personnalisé accompagné d’une description informative et concise. Évitez les majuscules et codez les caractères spéciaux et accentués. Le titre ne doit pas dépasser entre 7 à 10 mots-clés les plus représentatifs de la page. La répétition de mots est à éviter, proposez une vraie phrase. Dernière chose, la balise <title>…</title> doit se trouver le plus haut possible, de préférence après le <head>.

L’adresse du site

Google favorise les noms de domaines plutôt que les pages hébergées chez des fournisseurs gratuits, souvent peu crédibles aux yeux des consommateurs. Google préfère également les noms génériques (.com) aux noms spécifiques (.be).

Exemple : www.monsite.comAu contraire, il référence très mal les redirections (lorsque le site est chargé dans un cadre, ce qui permet d’afficher une autre adresse que l’adresse réelle. Ex : www.monsite.fr.st).

Rappel de conseils pratiques

Les mots-clefs :

  • Chaque mot clé est séparé par une virgule ou un espace.
  • Pas d’accent, pas de majuscule.
  • Pas plus de 70 mots, mais pas trop peu quand même.
  • Ne mettre le pluriel des mots que si le mot change de plus d’une lettre (ex: cheval - chevaux).
  • Inclure les erreurs orthographiques.
  • Préférez des entités de mots aux mots. Par exemple: “ecole de devoir” plutôt que “ecole, devoir”.

Les titres :

  • Choisissez un titre explicite, qui décrive le contenu de vos pages.
  • Essayez de faire en sorte qu’il soit différent sur chaque page en fonction du contenu.

L’adresse du site :

  • N’utilisez pas de redirection.
  • Choisissez un nom de domaine explicite.

Petites annonces 2.0 : Kappea se lance, Anooz aussi

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Le secteur des petites annonces est toujours aussi actif. Tandis qu’une première génération de jeunes pousses ont brillamment réussi leur entrée en bourse, la seconde génération est déjà en ligne avec la ferme intention de séduire les internautes.

kappea
Kappea

Après deux mois de beta test privé, Kappea a ouvert ses portes en début de semaine avec un modèle original “inversé” où l’annonce n’est plus une offre mais une demande. L’internaute précise ce qu’il recherche : objet, appartement, service… et l’offreur cherche ensuite son client potentiel. «Pour les vendeurs, l’avantage principal de Kappea est la visibilité des demandes en cours. Kappea, en poussant l’offre des vendeurs vers les demandeurs sélectionnés, raccourcit le processus de vente. Côté acheteur, Kappea lui permet de recevoir des offres pertinentes (car adressées par les vendeurs eux mêmes) et améliore ainsi la qualité de sa recherche tout en la simplifiant.» précise Vincent Abry,,responsable du webmarketing de Kappea, qui profite d ce lancement pour lancer de nouvelles fonctions telles que la localisation par code postal, l’ajout de photos dans une offre ou encore l’alerte twitter…

anooz
Anooz

Toujours dans le domaine des petites annonces, Anooz.com a récemment mis en ligne son moteur de recherche d’annonces classifiées. Moins complet que son concurrent Yakaz, Anooz.com propose pour le moment essentiellement les offres issues du secteur automobile en agrégeant les bases de LeBonCoin, LaCentrale, Auto Selection, Auto Scoot, Caradisiac, ParuVendu, Marche.fr, eBay ou encore AutoCadre. «Le moteur de recherche propose à ce jour près de 800 000 annonces de moins de 30 jours; le site peut être utilisé dans les deux sens, à savoir en recherche normale pour trouver l’offre disponible mais aussi en recherche inversée pour trouver des acheteurs liés à un produit.» indique Christophe Grimard de la Multimédia Investissement, derrière Anooz. La société innove tout de même en proposant, dès son lancement, un modèle d’affiliation avec un partage à 50/50 des gains générés par les bannières AdSense, principal mode de monétisation du site.

Le Visual Shopping de Like.com, innovation web !

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Le Visual Shopping de Like.com, innovation web !

Alors que Google viens d’annoncer la tiède “révolution de la recherche universelle”, je souhaite mettre à nouveau en avant ce qui est à mon sens l’innovation majeure des derniers mois : le moteur de shopping par analogie visuelle de la société Riya : Like.com

Lancé en novembre 2006, Like.com n’est rien moins que la première application de recherche véritablement visuelle. La société Riya avait déjà fait parlé d’elle en novembre 2005 en sortant le premier moteur de recherche visuel, permettant notemment la reconnaissance faciale ! Innovation restée relativement confidentielle, hormis lors d’une tentative avortée d’achat par Google.
Il existe déjà de nombreux moteurs de recherche d’images sur le web, mais ces recherches d’images se basent uniquement sur les texte attachés aux images. Like.com utilise à la fois le texte et l’image elle même pour répondre aux requêtes.
Le principe de base est que vous définissez une image de référence, et Like vous trouve des produits
visuellement analogues. Par exemple, vous repèrez une montre Camel dont vous appréciez particulièrement le design, mais un peu chère pour votre bourse.  Soit vous faites une recherche directe avec “camel” dans la rubrique “swatches” de Like.com, soit vous uploadez directement votre photo. La fonction “Likeness search” va vous permettre de rechercher une objet visuellement proche.

 Le résultat est assez saisissant et ouvre des perspectives vraiment nouvelles en termes d’achat sur internet. Ainsi, vous pouvez retrouver la dernière paire de pompe portée par Cameron Diaz, voire une similaire mais moins chère. Ou encore racheter la lampe que vous avez lamentablement cassé à l’aide d’une photo du dernier repas de famille.

D’autres options de recherche existent, mais je vous laisse le soin de les découvrir. Seul inconvénient, les boutiques référencées sont uniquement américaines, ce qui empêche une utilisation opérationnelle pour nous français.

Adobe intègre la vidéo haute définition dans son player Flash

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Adobe vient d’annoncer la disponibilité de son lecteur Flash en version 9. Développé sous le nom de code MovieStar, le nouveau player intègre le codec vidéo H.264. Egalement présenté sous le nom de MPEG-4 AVC (Advanced Video Coding) ou H.264/AVC, ce codec (algorithme de compression/décompression) est notamment exploité dans les formats de vidéo haute définition HD-DVD et Blu-Ray. Le H.264 est également adapté aux distributions sur réseaux numériques et téléphoniques, notamment pour la télévision haute définition (HDTV) et à travers la TNT (Télévision Numérique Terrestre) en France.

En d’autres termes, le support du H.264 par le lecteur d’Adobe permet d’élargir la diffusion de contenus HD sur l’ensemble de la toile. Un simple navigateur, doté du plugin Flash (ce qui est aujourd’hui le cas par défaut des navigateurs les plus récents) sera en effet en mesure de lire des contenus vidéo haute définition. Autrement dit, la quasi totalité des ordinateurs de la planète sera en mesure de d’afficher de la vidéo haute définition à travers un simple navigateur. Ce qui ouvre des perspectives de développement et de diffusion autour des formats vidéo HD en ligne à l’échelle mondiale. Cerise sur le gâteau, Flash Player 9 supporte également le High Efficiency AAC (HE-AAC), l’équivalent “haute déf” pour le son.

Le H.264 dans Adobe Integrated Runtime

Le support du H.264 par le lecteur Flash est l’un des maillons d’une chaîne de production et diffusion dont Adobe fournit les outils de post-production. Le codec est déjà supporté dans ses applications Premiere Pro (montage vidéo) et After Effect (trucages numériques). Le H.264 sera également supporté dans AIR (Adobe Integrated Runtime), son outil de développement d’applications riches également exploitables à travers un navigateur. Enfin, Adobe travaille au développement de son propre lecteur, Adobe Media Player qui, évidemment, supportera le H.264.

Pour l’heure, Flash Player 9 est disponible en bêta pour Windows, Mac OS X et Linux. La version finale est annoncée pour le courant de l’automne